Une heure de plus à flâner dans les rues d'une ville vieille
Quelques pas en sourdine du coté des vitrines qui doucement se réveillent
A peine une minute encore avant de croiser des corps douchés de lumière
Quelques pas aux alentours avant que le tout petit jour ne brûle mes anciens repères
Sûrement que l'on s'habitue aux nouveaux angles des rues
Aux nouveaux noms des ruelles, au chemin parcouru
A tout ce qui n'est plus tout à fait pareil
A tout ce qui n'est plus tout à fait pareil
Une heure de plus à marcher dans les rues d'une ville vieille
quelques pas en sourdine vers d'anciennes vitrines qui se renouvellent
quelques minutes de mieux avant que d'ouvrir les yeux sur ma ville nouvelle
une seconde de plus avec ceux qui ont perdu tout ce qu' ils avaient la veille…
Sûrement qu' on s'habitue aux nouveaux angles des rues
Aux nouveaux noms des ruelles, au chemin parcouru
A tout ce qui n'est plus tout à fait pareil
A tout ce qui n'est plus tout à fait pareil
Une heure de plus avant de quitter la rue pour un semblant de sommeil
en devinant les fantômes de mon ancien royaume qui, doucement, s'ensommeille
dans une minute à peine le jour s'en viendra sans gène pour une journée de mieux
reste une seconde ou deux et je fermerai les yeux sur mes histoires anciennes
Sûrement que l'on s'habitue aux nouveaux angles des rues
Aux nouveaux noms des ruelles, au chemin parcouru
A tout ce qui n'est plus tout à fait pareil
A tout ce qui n'est plus tout à fait pareil
Sûrement que l'on s'habitue aux nouveaux angles des rues
Aux nouveaux noms des ruelles, au chemin parcouru
A tout ce qui n'est plus tout à fait pareil
A tout ce qui n'est plus tout à fait pareil
Sûrement que l'on s'habitue aux nouveaux angles des rues
Aux nouveaux noms des ruelles, comme un vieillard perdu
Parmi tout ce qui n'est plus tout à fait pareil
Parmi tout ce qui n'est plus tout à fait pareil
Parmi tout ce qui n'est plus j'attends de vos nouvelles
(Thibaud Couturier / Olivier Gann)