Tout sera plus facile si ces mots te parviennent
La distance et le reste t’appartiennent
Le silence est cruel, ces heures à être aphone
Et la mémoire qui torture, personne
Et j’imagine tout ce qui n’existe pas
Je te vois dans des bras quelquefois
Je sais de ton silence qu’il ne vient pas de ça
Que là-bas tu vas mal mais sans moi
J’en oublie les pendules et j’en oublie moi-même
Il peut neiger dehors si tu m’aime
Que ta douleur s’en aille dès que tu gagneras
La plus belle des batailles, ne doute pas
Et j’entretiens ce fil qui nous relie déjà
Il est d’or ou d’argile parfois
La belle la plus subtile ne le briserait pas
Je veux te voir sourire de ça
( Michel Deshays / Olivier Gann )