Fanfic. Sirius Black, derrière le voile

J'ai déjà mis une fic ici ( mais un one shot seulement ), alors je continue, si ça vous interraisse. Vous me direz si vous voulez la suite ( pour l'instant, j'ai ai 16 pages, donc j'en mets qu'un petit bout tout de suite. )

Bon, je préviens tout de suite c'est une fanfic sur Harry Potter. Ca se passe aprés la fin du tome 5 : Harry Potter et l'Odre de Phénix. Donc, si vous ne voulez pas savoir ce qui se passe dans ce tome, changez vite de page !





























Bon, pour ceux qui veulent lire ça mais qui ne savent pas comment il finit, je vous fait un vite rattrapage.
Alors Dumbledor ( le directeur de Poudlard ) et d'autres ont fondés L'Ordre du Phénix, pour contrecarer les plans de Voldemort et ses Mangemorts.
A la fin, Harry est attiré au ministère, à cause d'un piège tendu par Voldemort. Il y a un combat : L'ordre du Phénix ( dont Sirius, le parrain d'Harry ) contre les Mangemorts.
Belatrix Lestrange gette un sort pour tuer Sirius. Il tombe dans un voile magique et disparait. On ne sait pas ce qu'il devient, et on peut encore avoir un doute pour savoir s'il est vraiment mort ( enfin, c'est surtout qu'on ne veut pas qu'il meurt ! )
Donc ma fic donne ce que j'en pense.

J'espère que qqs personnes liront quand même LOL.

( ps pour ML : c'est pas exactement la même version que je t'ai faite lire )

Bon, je mets le début ! Et dites moi si vous voulez la suite !


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La pénombre empêchait de voir distinctement ce qu’il y avait dans cette pièce. Etait-ce vraiment une pièce ? Tout en cet endroit était hors du temps, hors des hommes, hors de tout.
Pourtant, un homme se trouvait dans cette pénombre. Le noir empêchait de le distinguer nettement. Il était debout, courbé par le poids des années, par la dureté de la vie. Il était maigre, fantomatique. Ni jeune ni vieux.
Il fit un pas en avant. Sa démarche était saccadée, hésitante.
Une lueur éclaira furtivement son visage. Ses cheveux étaient sales, son visage maigre. Ses yeux étaient brillants, ils témoignaient de l’amour qu’il aurait tant aimé donner, qu’il ne pourrait jamais donner.
Il était là, immobile. On devinait sous son aspect repoussant se cachait les vestiges de son ancienne beauté, qu’il avait perdue depuis si longtemps déjà. Depuis la mort de ses meilleurs amis. Il leur avait juré fidélité, mais il en était incapable. Sirius Black ne parvenait pas à s’enfuir de derrière le voile.
Il se métamorphosa en chien, se roula en boule puis s’endormit. Se mettre sous la forme de Patmol l’empêchait de trop réfléchir, de calmer son âme en peine et d’apaiser son corps prisonnier.

Siriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !! Oups sorry, réflexe !! Moi, ze veux bien la suite, stp !!!

Cybelia.

Oh la la s'il y en a encore plus tu vas pouvoir sortir tous ça en livre

Oui, il y en a encore plus que ce que tu as déjà vu, et elle est loin d'être finie !
Un livre ??!! Non, je peux pas : les personnages ne m'appartiennent pas, et je la publie librement sur le net...

LOL Cybelia.

Bon, une petite suite alors ! ( le début n'est pas le plus interraissant, je préviens tout de même )


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Sirius Black avait passé la moitié de sa vie emprisonné dans la célèbre prison d’Azcaban. Il était parvenu à s’enfuir en utilisant la ruse et son intelligence. Mais de ce voile il ne pouvait pas en sortir. Il avait essayé cent fois, peut être même mille fois. Il avait fini par se rendre à cette évidence : jamais il n’en sortirait.
Pour pouvoir s’évader, il faut déjà savoir où l’on est. Ici, rien n’était comme dans le monde d'où il venait. L’endroit dans lequel il était prisonnier n'avait pas de limite, il ne comportait aucun mur, aucune limite physique mis à part le sol. Tout ce qui l’entourait était le noir complet. Il avait pendant des heures essayé de marcher vers une extrémité, mais rien y faisait.
Il restait toujours au même endroit.
Une autre évidence finit par s’imposer en lui : ici le temps ne semblait pas s’écouler. Il s’en rendit compte parce qu’au bout de ce qui lui semblait être un mois sa barbe n’avait pas poussé d’un centimètre. Il n’y avait pas non plus de jours ni de nuits. Il n’y avait rien ni personne. Sauf lui. Brebis égarée. Perdu.

Mais euh !! t'es sadique, c'est beaucoup trop court ces chapitres !!

Cybelia.

LOL.
Aprés, ils sont plus long !
C'est court parce qu'en fait, au départ la toute première partie était une description en moins de 20 lignes à faire pour le concourt sur un forum.
Mais je l'ai continué


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Lorsqu’il ouvrit les yeux, il avait perdu tout espoir de s’évader. Il avait fini par se résigner de renoncer à toute nouvelle tentative d’évasion désespérée. Il savait qu’il serait prisonnier pour l’éternité.
Il s’assit.
Depuis qu’il était prisonnier, il n’avait jamais eu faim. Ni soif. Ni aucune envie nécessaire au corps pour survivre. Il n’avait pas de quoi se nourrir. De toute façon, il n’avait pas besoin de manger, son corps ne réclamait rien, comme s’il était endormi.
Il se releva. Puis marcha en rond.
Il réfléchit.
A l’extérieur, il devait beaucoup manquer à Harry. Il lui avait promis de l’emmener vivre chez lui. Il ne pouvait pas honorer sa promesse. Il savait que Harry avait besoin de quelqu’un qui lui parlerait de ses parents. Lui, le meilleur ami de son père, le témoin de leur mariage, ne pourrait plus jamais le faire. Il ne restait plus que Lupin, mais il était loin de tout savoir ! Il n’avait jamais été dans toutes les confidences. Il ne savait pas comment James avait séduit Lilly. Presque personne ne le savait à part lui. Personne ne raconterait jamais à Harry comment ce miracle avait eu lieu. Ce miracle qui était à l’origine de sa naissance.
Seule une autre personne le savait.


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C'est bon, vous ne vous êtes pas encore endormis ??

Pourquoi veux-tu qu'on s'endorme ? Cette fic est très intéressante et tu as un très bon style.

La suite, la suite !

Cybelia.

Merci !

La voila : ( j'en mets même 2 ! )

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Sirius prit une ultime bouffée d'air, et s'élança droit devant lui. Il courut des heures, sans fatigue. Tout en continuant, il hurla. Son écho lui répondit. Son écho ? Non, ce n'est pas possible ! Pour que l'écho naisse, il faut avant tout qu'il rencontre un obstacle. Or, en ce lieu, il n'y avait rien.
Il s'arrêta de courir, puis il émit un nouveau cri. Un nouveau son lui répondit, dont il identifia la source. Alors il fonça dans cette direction. Le noir semblait moins dense. Il lui sembla même distinguer un peu de lumière. Au bout de quelques temps, il vit enfin ce que l'ombre lui cachait : un homme, égaré comme lui. Il s'éclairait grâce à son briquet. Sirius s'approcha de l'homme, le salua.
_ Bonjour monsieur ! Je ne savais pas qu'il y avait d'autres personnes ici.
L'homme semblait âgé, il marchait grâce à une canne.
_ Et bien si ! Tu dois être un petit nouveau, non ?
_ Oui. Pourquoi, il y en a d'autres ?
_ Avec toi, nous sommes maintenant 80, mais 84 selon Maugrin.
_ Qui ? S'exclama Sirius, très surpris.
_ Maugrin Thomson, celui qui a créé ce voile. Il est tombé dans son propre piège. Le temps que son entourage se rende compte qu'il avait été avalé par son invention, sa fille l'avait rejoint. Tu vas la reconnaître facilement, c'est la seule enfant. Elle paraît très jeune, mais il y a déjà deux cent ans qu'elle vit ici.
Sirius ne parvint pas à cacher son étonnement ni sa curiosité.
_ Et vous ?
_ J'y suis depuis 1972.

Ils firent connaissance ainsi, éclairés par une petite flamme. Ils parlèrent de ce lieu, énigmatique. Sirius apprit qu'il y avait un petit village, où tout le monde s'était réuni, sauf quelques "Sauvages" comme ils étaient appelés.
_ Comment allons-nous à ce village ?
_ Vas contre le vent, tu y parviendras dans quelques heures.
_ Et comment savoir si je vais contre le vent ?
_ C'est tellement évident pour nous que j'ai oublié de te le dire ! Il faut que tu regardes une flamme. Tu t'orienteras grâce à son oscillation.
Sirius le regarda, surpris.
_ Mais je n'ai pas de feu sur moi.
Le vieil homme prit un petit paquet dans son manteau. Il en sortit une allumette.
_ Je t'en donne une. Ici, rien ne se consume. Elle brûlera indéfiniment, donc tu pourras te diriger tout le temps. Par contre, si elle s'éteint, tu seras perdu. Va contre le vent ! Qu'elle te guide jusqu'à notre refuge.
Et l'homme partit, laissant Sirius seul, une maigre allumette dans ses mains.