Quatre mains pour chanter pluriel
Quand les dieux volent à nos secours
Les deux mains sur un violoncelle, un tambour
Deux morceaux de bois, des ficelles
Pour semer des notes alentours
Rien qu’une obsession textuelle, calembour
Même si le temps nous harcèle
Que nos fleurs ne voient pas le jour
On pourra toujours dire aux belles d’un jour
Deux fois rien, un vol d’hirondelles
Quelques sourires sur le parcours
Aux Nicolas aux Pimprenelles de toujours
Même si des larmes ruissellent
Sur les visages, dans les faubourgs
On videra nos escarcelles de troubadour
On ira prêter main forte
Dans les jardins et dans les cours
A tous ceux que la joie exhorte à l’amour
Quand sonneront les crécelles
De la guerre à l’horizon
On aura consacré celle
Qui sortira de nos cannons
Plus le vent au plus loin l’emporte
La légèreté de nos discours
Pour qu’un jour au seuil de nos portes en retour
Le soleil inonde la cohorte
Des sillons que nos voix l’amour
Que le ciel enfin nous conforte à l’amour